Dans un rapport au nom de la commission des droits politiques, exceptionnellement unanime, Pierre Vanek a défendu l’adoption d’une variante, entièrement remaniée, d’un projet déposé initialement par le MCG, dont l’élu EAG avait demandé et obtenu le renvoi en commission dans une session précédente.

Cette loi est évidemment d’une portée modeste, mais elle clarifie cependant utilement la question des modalités du «vote blanc» possible pour les électrices et électeurs genevois, précisant ainsi un aspect de notre processus démocratique qui était jusqu’ici un tant soit peu problématique. La loi sur l’exercice des droits politiques (LEDP) en l’état pouvant donner à penser aux votant·e·s que le «vote blanc» était proscrit ou non pris en compte explicitement.

Quels que soient les mérites ou les défauts du projet de loi initial qui avait été rejeté par la commission quasi unanime, celui qui a été voté avait été entièrement revu, sur la base d’un amendement général préparé à la demande de la commission par les services juridiques de la chancellerie cantonale, qui a — en outre — déjà obtenu l’approbation préalable informelle du texte par la Chancellerie fédérale à Berne, ce qui lui permettra d’entrer en vigueur sans attente ou presque.

Pierre Vanek