S’affranchir du tourisme d’affaire qui constitue le 90 % du tourisme à Genève, développer le tourisme indigène, inciter les Genevois·es à retrouver le chemin des bars et cafés- restaurants, et partant préserver l’emploi dans le secteur de l’hôtellerie-restauration, tel est l’objectif de ce projet de loi adopté par le Grand Conseil qu’EàG a soutenu.

Sachant qu’une grande part des établissements du secteur hôtellerie restauration – entre 25 et 30% selon les estimations du Département – ne rouvriront pas, sachant que le tourisme d’affaire a été et est encore largement entravé par les mesures sanitaires et que le canton a développé une trop grande dépendance à ce dernier, sachant encore que Genève est une destination touristique peu connue et peu prisée des Confédérés, il est apparu nécessaire de mettre en valeur les atouts de ce dernier en promouvant ses ressources naturelles, culturelles, son terroir, mais aussi de soutenir le secteur de l’hôtellerie-restauration.

Près de la moitié des hôtels n’ont en effet toujours pas repris leurs activités. Sur un secteur qui compte 15 000 emplois, près de 13 000 personnes sont en RHT. Il y a péril en la demeure. De nombreux postes de travail vont disparaitre.

Pour notre groupe toutefois, ces mesures ne peuvent se résumer à une aide sans conditions. Elles impliquent de veiller à ce que la réglementation sur le travail soit appliquée et que les emplois soient réellement préservés.

Jocelyne Haller