Partageons le temps de travail!

Aujourd’hui, on produit la même chose en une demi-journée qu’en 50 heures, il y a 50 ans. Des emplois disparaissent, l’exclusion du marché du travail et le chômage font des ravages. Pourtant, en Suisse le temps de travail moyen à temps plein est toujours de 41 heures par semaine. Nous devons passer aux 35h !

ÉGALITÉ FEMMES/HOMMES ET ENVIRONNEMENT !
La diminution du temps de travail, c’est un pas vers l’égalité entre les sexes. Les temps partiels sanctionnent doublement les femmes (salaires et retraites). Les 35h permettraient aussi un meilleur partage des tâches domestiques. Elles répondraient aussi à la crise écologique, parce que la croissance sans fin n’a pas d’avenir. Il faut partager les richesses.

FAIRE FACE AU BURN-OUT
Le temps de travail hebdomadaire a peu diminué au fil des ans et son intensité n’a cessé de croître : quantité, complexité et urgence des tâches et des procédures… Le « burn-out » est devenu un véritable problème de société ! Les conditions de travail doivent être réglées par la loi et les conventions collectives. Toute violation doit être sévèrement sanctionnée.  

Renforçons les droits des travailleurs-euses  

Ce n’est pas la propriété de l’entreprise, mais bien le travail qui crée la richesse. C’est pourquoi, nous revendiquons des emplois, des salaires et des conditions de travail permettant de vivre dignement.

INSTAURER UN SALAIRE MINIMUM: URGENT ET INDISPENSABLE
Garantissons un salaire décent pour tous les salariés, femmes et hommes. Aujourd’hui quand les salaires ne suffit sent pas pour vivre, l’Etat doit verser des aides sociales aux frais des contribuables. C’est inacceptable : c’est aux patrons de payer !

DÉFENSE DE L’EMPLOI
Une protection légale et conventionnelle contre les licenciements est indispensable. Une entreprise qui fait des profits ne doit pas pouvoir licencier. De son côté, l’État doit créer plus d’emplois d’utilité sociale et écologique.

SANCTIONNER LES PATRONS VOYOUS
Faillites frauduleuses, dumping salarial et violation du droit et des conventions doivent être combattus. Etablissons un registre des salaires et renforçons les organes de contrôle (OCIRT, IPE).

RÉSISTER À L’EXPLOITATION 4.0
Les gains de productivité découlant de la numérisation et de l’automatisation doivent bénéficier aux employé·e·s et financer des compléments de formation. Nous refusons également les faux statuts «d’indépendant·e·s » surexploités et sans protection sociale à la mode Uber.

Nos propositions

✔ Diminution du temps de travail : les 35 heures immédiatement, vers les 30h

✔ Instauration d’un salaire minimum de 4200.- par mois

✔ Priorité à la protection des salarié·e·s et à la défense de leurs conditions de travail

✔ Fin de l’impunité pour les patrons qui ne respectent pas la législation sur le travail

✔ La numérisation et l’automatisation doivent bénéficier aux travailleurs·euses

✔ Lutte contre le travail atypique : « ubérisation », travail sur appel, horaires irréguliers, temps partiels imposés, etc.

✔ Création d’emplois socialement et écologiquement utiles