Alors que le coût de la vie augmente fortement, les salaires stagnent ou diminuent. Les conditions de travail deviennent de plus en plus dures : pressions à la hausse de la productivité, jobs temporaires, boulots sur appel, «ubérisation», etc. Dans l’une des régions les plus riches du monde, les travailleurs·euses sont toujours plus exploités, tandis que d’autres ne trouvent pas de travail.
LUTTER CONTRE LE CHÔMAGE
Alors que plus de 16000 personnes cherchent un emploi à Genève, le Conseil d’État ne prend aucune mesure sérieuse pour lutter contre le chômage. On cherche sans cesse à les culpabiliser, pourtant cette situation n’est pas du tout de la faute des demandeurs·euses d’emploi, mais découle de l’avidité des entreprises et de la passivité des autorités. Les sanctions et les pressions exercées contre les chômeurs·euses ne sont pas des solutions. Seul un plan public volontariste de création d’emplois peut résoudre durablement le problème.
DES CONDITIONS SOUVENT INDIGNES
L’augmentation de la productivité, le management «au résultat», les formes atypiques de travail, l’annualisation et l’augmentation du temps de travail cause l’épuisement professionnel et trop souvent, de la souffrance au travail. La majorité voit son pouvoir d’achat stagner, voire baisser. Conséquence: une augmentation dramatique du nombre de travailleur·euse·s pauvres. Attaquons-nous aux racines du problème: partageons le temps de travail et les richesses créées!
Nos propositions
- Augmentations salariales par l’extension des conventions collectives et des contrats-types
- Instauration d’un salaire minimum cantonal de frs 4200.- (23.-/heure)
- Plan d’urgence de l’État pour la création de 1500 emplois d’utilité sociale et écologique
- Interdiction de licencier pour les entreprises faisant du bénéfice
- Renforcement de l’inspection des entreprises contre la sous-enchère salariale