La Déclaration universelle des droits de l’homme affirme que tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. La réalité est cependant bien différente, notamment pour les personnes LGBTI+. Ces dernières décennies, les combats en faveur de l’égalité des personnes LGBTI+ ont abouti à de nombreux progrès : partenariat enregistré, droit d’adoption des enfants du/de la conjoint·e ou encore divers programmes de lutte contre les discriminations. Malgré ces avancées, il reste un long chemin à parcourir pour atteindre une véritable égalité. Les personnes LGBTI+ subissent, aujourd’hui encore, de nombreuses violences symboliques et physiques. Ensemble à Gauche s’engage, dans les limites de la politique cantonale, pour faire de Genève la capitale des droits LGBTI+. Nous luttons aussi pour de nombreuses mesures qui ne peuvent être appliquées qu’au niveau fédéral : mariage pour toutes et tous, droit à l’adoption, libre choix des personnes transgenres concernant les traitements et les soins médicaux, droit d’asile des personnes LGBTI+.
 

Nos propositions

– Inscription, à l’article 15 de la Constitution cantonale (égalité), de l’interdiction des discriminations du fait de l’identité de genre des personnes, tout comme c’est déjà le cas en ce qui concerne l’orientation sexuelle
– Mise en place d’ateliers obligatoires de sensibilisation contre les LGBTIphobies et pour la promotion de l’égalité des personnes LGBTI+ dans toutes les écoles du canton, du primaire à la fin du tertiaire
– Création d’un Centre d’écoute pour les victimes de LGBTIphobies indépendant de l’Etat, offrant gratuitement et confidentiellement écoute, conseil, soutien psychosocial, médiation, aide juridique, etc.
– Réforme de la pratique actuelle de la police afin que les agressions à caractère LGBTIphobes soient répertoriées dans le canton et mise sur pied, auprès de la police et du pouvoir judiciaire, d’une formation visant à améliorer la prise en charge de victimes d’agressions LGBTIphobes
– Permettre aux personnes de pouvoir se définir en tant que « femme », « homme » ou « autre » dans les documents officiels
– Interdiction des opérations non urgentes sur des enfants présentant une variation de l’anatomie sexuelle à la naissance. Reconnaître de telles opérations comme des mutilations et à indemniser les personnes qui en ont été victimes