Jamais les salarié·e·s du canton de Genève n’ont créé autant de richesse grâce à leur travail (47,3 milliards pour 2016). Pourtant les salaires stagnent voire baissent, les services publics sont toujours moins accessibles ou moins bien fournis et les prestations à la population diminuent. Mais où est passé tout cet argent?
UN PARTAGE TOUJOURS PLUS INÉGAL
Alors que la richesse produite ne cesse de croître, son partage est toujours plus inégal. 8 personnes dans le monde possèdent autant que 50 % des habitant·e·s de la planète. A Genève, la fortune des multimillionnaires croît de près de 8 milliards par an tandis que 35 % des personnes ne gagnent pas assez pour payer des impôts. La majorité de droite veut diviser par deux les impôts des grandes entreprises (RIE III/ PF17) et multiplie les coupes dans les services publics au détriment de la population et de ses besoins. Les ultra-riches bénéficient du bouclier fiscal et les dividendes ne sont pas taxés comme n’importe quel autre revenu.
MIEUX RÉPARTIR LA RICHESSE
L’impôt sur les grandes fortunes et les profits doit rééquilibrer cette situation en récupérant une partie de cette richesse pour financer les hôpitaux, les écoles, les crèches et les prestations nécessaires à une vie digne pour toutes et tous. C’est ce combat pour plus de solidarité et plus de justice sociale qu’Ensemble à Gauche porte et continuera à porter. Défendre les hausses de salaires, les services publics et les prestations à la population est au centre de nos préoccupations. Pour cela, il faut qu’une partie plus importante des richesses créées serve à financer les conditions du bien être de toutes et tous.
Nos propositions
- Suppression du bouclier fiscal qui profite aux multimillionnaires
- Imposition sur 100% des dividendes des actionnaires
- Refus d’une réforme de l’imposition des bénéfices des entreprises (PF17) qui engendrerait des pertes fiscales pour le canton
- Renforcement de la progressivité de l’impôt
- Refus de la concurrence fiscale intercantonale
- Suppression par paliers de l’abattement d’impôts de 12% à partir d’un revenu imposable de 120’000 frs
- Relèvement progressif de l’impôt sur la part des fortunes imposables supérieures à 1,5 million
- Exiger le remboursement des 3,2 milliards de francs que la BCGE doit à l’Etat