L’association Viol-Secours s’est retrouvé dans une position financière très précaire et a terminé l’année 2018 avec déficit de plus de 30’000 francs. En parallèle le nombre de sollicitations a augmenté du fait de la libération des victimes de violences sexuelles. L’association s’est ainsi retrouvé contrainte de suspendre sa permanence téléphonique. Ensemble à Gauche – avec le PS et les Verts – a donc déposé un projet de loi afin de verser 95’00 francs permettant à l’association de respirer un peu.

Malheureusement, le gouvernement – suivi par une majorité de la commission des finances – a proposé de réduire l’enveloppe à 30’000 francs. Ce montant ne permettait pourtant pas à l’association de remettre sur pied la permanence téléphonique, ni de remplacer les collaboratrices qui avaient quitté Viol-Secours.

Ensemble à Gauche a continué, seul, à défendre une subvention plus importante. En automne, le gouvernement avait finalement concédé une hausse dans le budget 2020. Le contrat de prestation doit quant à lui se terminer prématurément fin 2020 afin d’ouvrir des négociations pour un financement plus important et pérenne de la part de l’État.

En plénière, le Grand Conseil unanime a adopté les 30’000 francs, EàG ayant abandonné l’idée de réclamer davantage en raison de la hausse de la subvention. Un résultat qui a démontré l’influence de la Grève des femmes* du 14 juin dernier.