Ensemble à Gauche – dont sept député.es ont été présents dès 7 heures du matin ce mercredi 2
novembre sur le piquet de grève à la Clairière – entend apporter sa solidarité et son plein
soutien aux éducateurs et éducatrices de cette institution en grève.

Cette grève, s’inscrit pour les salarié·e·s concerné·e·s dans la défense de leurs conditions de travail
bien sûr, mais aussi de la possibilité ces éducateurs et éducatrices de livrer dans de bonnes
conditions une prestation sociale de qualité au nom d’un service public nécessaire pour la jeunesse
de ce canton.

Face à la crise majeure et durable qu’a connu l’institution en question, dont les médias ont
abondamment fait état cet été, en rapportant de nombreux dysfonctionnements réels ou allégués,
face à des taux d’absence très élevés parmi un personnel manifestement à bout, il est urgent de
trouver des solutions adéquates dans l’intérêt prépondérant des mineur·e·s placés à la Clairière.
Mais cette sortie de crise ne peut ni ne doit se faire sur le dos du personnel, au contraire !

Dans ce sens, il est impératif aujourd’hui que le Conseil d’État, comme le magistrat de tutelle,
entende le message envoyé par cette grève en cours, en particulier en revenant sur les journées de
travail de 11 h à la place de 8 h, que le personnel refuse et qui ne sont pas une solution viable, ni
pour les mineurs pris en charge, ni pour la santé et les conditions de travail des salarié·e·s
concernés.

Dans ce contexte, Ensemble à Gauche déplore en particulier la manière dont a été imposé par la
direction de l’Office cantonal de la détention un service minimum qui représente de facto une
restriction abusive du droit de grève, avec pratiquement toute l’équipe planifiée astreinte au service
minimum.

Signé par les député.es présents